CLOITRE DE L’ABBAYE, SÉNANQUE, FRANCE (2013)
Référence :
Photographie en noir et blanc de l’abbaye de Sénanque par Ferrante Ferranti. L’artiste explore les vestiges du passé à travers les jeux d’ombres et de lumière créés par le soleil sur les ruines. Avec l’âme d’un archéologue, cet architecte de formation mêle son travail photographique à sa passion pour l’antiquité et le baroque.
Longueur : 3 cm
Hauteur : 30 cm
Largeur : 30 cm
Poids : 1 kg
Artiste : Ferrante Ferranti
Technique : Photographie numérique
Support : Papier baryté Fine Art perlé
Encadrement : Caisse américaine
Dimensions : 30 x 30 cm
Nombre d’exemplaires : 21 tirages signés et numérotés
Année : 2013
Inspiration :
“Je construis chaque image avec la conscience de l’acte photographique, mais je ne peux écrire avec la lumière sans l’ombre. Elle est l’encre des visions qui ponctuent les errances guidées par le soleil. C’est elle qui sculpte les espaces des médinas et des palmeraies, les cours des mosquées et les reflets des canaux. C’est l’ombre toujours qui découpe, à l’équinoxe ou au solstice, les rayons taillés dans la pierre du temple d’Abou Simbel ou chargés d’encens dans l’abbaye de Ganagobie. Et dessine les flammes des bougies qui vibrent dans les nefs sévillanes habitées pendant la semaine sainte. J’ai appris le cadrage en observant la peinture, et j’ai achevé mes études d’architecture en vue d’être scénographe. Je suis diplômé avec une étude sur le rôle des architectes baroques au théâtre, et sur les effets de la perspective dans les décors illusoires. Ce travail m’a fait comprendre la différence entre les compositions naturelles et les mises en scène symboliques. Les images auxquelles je reste attaché sont les plus « mystérieuses ». Elles visent à souligner, dans notre époque où règne le virtuel, la frontière entre le possible et l’artifice, le visible et l’invisible.”
Ferrante Ferranti
Ferrante Ferranti
France
Né le 13 janvier 1960 en Algérie, d’une mère sarde et d’un père sicilien. Il prend sa première photographie à l’âge de dix-huit ans, une vague à Belle-Île-en-Mer. Passionné par le livre de Fernand Pouillon, Les pierres sauvages, il se lance dans la formation d’architecte à Toulouse, qu’il achève à Paris-UP6 en 1985 avec un diplôme sur Les Théâtres et la scénographie à l’époque baroque. Photographe voyageur, il est engagé depuis trente ans avec Dominique Fernandez dans une exploration commune du baroque et des différentes strates de civilisations, de la Syrie à la Bolivie en passant par la Sicile et Saint-Pétersbourg. Ses photographies dialoguent avec les textes de l’écrivain, qui le définit dans l’album Itinerrances (Actes Sud, 2013) comme « l’inventeur d’un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes ».