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SIEGE CARYATIDE LUBA HEMBA

Référence :


1.800,00 TTCImposition sur la marge selon l’article 297-A du CGI

Siège caryatide Luba Hemba originaire de l’est de la République démocratique du Congo, réalisé au milieu du XXe siècle. Collection Pfaff.

Longueur : 23 cm

Hauteur : 32 cm

Largeur : 23 cm

Poids : 3 kg

Disponible
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Origine : République démocratique du Congo

Période : Milieu du XXe siècle

Matériaux : Bois sculpté, fissures anciennes

Historique : Le peuple Hemba situé dans la partie orientale de la République démocratique du Congo est une société très aristocratique et structurée avec des codes et des symboles sociaux.
Le tabouret caryatide est l’un des symboles les plus importants des dignitaires, également appelés « siège du pouvoir ».
Le trône caryatide Luba est une pièce remarquable, qui montre la figure d’une femme soutenant littéralement et symboliquement la personne assise dessus. Selon Claessens, “la figure représentait la première femme du clan d’où tout le groupe aurait descendu. Des trônes comme ceux-ci ont été utilisés par les chefs pour légitimer leur prétention au pouvoir. »

Sculpté dans un seul morceau de bois, il représente une figure féminine selon la tradition des portraits idéalisés de la région nord des Hemba, à l’est de la République démocratique du Congo.
Les Luba Hemba sont des sociétés matri-linéaire et la femme possède le pouvoir d’agir en tant qu’intermédiaire entre les êtres vivants et les esprits du monde naturel et du royaume des ancêtres. L’associer au pouvoir royal par l’intermédiaire du siège est le plus grand hommage qui puisse être rendu à la femme.

Provenance : Collection PFAFF, collection privée française constituée par un pilote de ligne après la seconde guerre mondiale.

Marcel Pfaff (1910-1984), pilote de chasse pendant la 2è guerre mondiale, démobilisé en 1945, ses amis de l’époque qui sont aussi ses mentors, Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, le convainquent de rejoindre l’aviation civile et la jeune compagnie Air France ex-Aéropostale depuis 1933. Il assurera pendant plusieurs années la ligne Toulouse/Brazzaville (avec pas moins de 14 escales Dakar-Baloma-Conakry-Robertsfield-Abidjan-Accra-Lomé-Cotonou-Lagos-Douala-Libreville-Port Gentil-Pointe Noire-Brazzaville).
Ses nombreux contacts sur place lui permettront de parfaire son goût pour l’art africain et son attirance pour des pièces fortes que sont ceux qu’on appelait fêtiches: Nkisi des Songye, Nkondi à clous des Bakongo, les statues Luba, LwaLwa, Yaka,…il devint vite très connu des « antiquaires » de Brazzaville et Kinshasa (séparées par le fleuve Congo) qui lui amenaient les pièces directement à l’aéroport – même s’il a pu se rendre à 2 reprises dans l’Est du pays, à Kisangani et Lubumbashi, ce qui dans les années 50-60 représentait une réelle aventure, dans ce pays en pleine mutation, passant de la tutelle de la Belgique à l’Indépendance dans des chocs politiques souvent dramatiques.
Plus tard il a sillonné les lignes de l’Atlantique Nord et du Japon, plus compatibles avec sa vie de famille, devenant commandant de bord sur le prestigieux 747, avant de prendre sa retraite en 1974.