ESPACE POUR MES JOURS, POUR MON REGARD LES YEUX FERMES
Référence :
Collages, encre et aquarelle sur papier de la plasticienne Maryi. Peindre, déchirer, et recomposer dans des collages sont des moyens de conjurer le sort, de repousser un peu plus la limite. Capter la vérité fulgurante de l’instant avant que les mots ne viennent en troubler l’évidence.
Longueur : 30 cm
Hauteur : 38 cm
Largeur : 2 cm
Poids : 2 kg
Artiste : Maryi
Série : “Ecritures”
Médiums : Collages, encre et aquarelle
Support : Papier
Encadrement : Cadre aluminium plaqué chêne
Dimensions : H.28,2 x L.20,4 cm (38 x 30 cm encadré)
Inspiration :
Écrire, c’est frôler. Les mots s’avancent, surgissent et aussitôt se déplacent, glissent et se dérobent, insuffisants. Jamais ils n’atteindront les nuances de ce qu’ils cherchent à saisir.
Ecrire, c’est éprouver le tremblement du sens, revenir sans cesse, rectifier, affiner, échouer encore. C’est habiter cet écart et tenter de le réduire à l’infime.
Peindre, déchirer, et recomposer dans des collages sont des moyens de conjurer le sort, de repousser un peu plus la limite. Capter la vérité fulgurante de l’instant avant que les mots ne viennent en troubler l’évidence.
La série Ecrire regroupe un ensemble de pièces qui explorent les limites du langage et la difficulté à approcher le sens par les mots.
L’écriture y est envisagée non comme un outil de maîtrise, mais comme une tentative fragile, toujours en tension avec ce qui lui échappe.
Fragmentés, déplacés, recomposés, les éléments témoignent de ce moment où le langage vacille.
Chaque page, habitée de sa propre histoire, garde la trace d’une fulgurance, comme un parfum ou une résonance. Ecrire devient presque une matière, un geste, un élan tenace à dire quand même, rendant visible l’endroit même de l’ineffable ».
Garantie d’authenticité : Signé et délivré avec un certificat d’authenticité

Maryi
France
Maryi explore sur papier les zones de passage entre vide et plein, lumière et ombre. Par peintures, collages, encres et cires, elle révèle l’invisible plutôt qu’elle ne représente. Ses œuvres, organiques et épurées, captent l’éphémère, le fragment, le souffle — une poésie de l’imperfection et de la transformation.



