LA DIVINE COMEDIE
Peintures et dessins de Béatrice Pontacq – Sculptures de Gibus
Jusqu’au 15 Février 2025
« Je marche sans rien sur moi qui ne reluise, empanaché d’indépendance et de franchise. » E.Rostand – Cyrano de Bergerac
Un voyage initiatique et une ode à la métamorphose… Quand le ciel et la mer se confondent, les nuages s’estompent et se changent en rochers, iles ou montagnes flottants entre rêve et réalité. Entre les mains du philosophe, la matière brute s’anime pour prendre les traits d’êtres curieux et sans visages, présentés dans des postures ou la poésie se mêle à l’absurde.
Ainsi, dès l’entrée de l’exposition, les oeuvres brumeuses et célestes de Béatrice Pontacq plongent le spectateur au cœur d’une vertigineuse expérience de la matière et de la lumière, qui par la mise en abîme des couches de peinture, de fusain et d’argile nous entraine hors du temps et de l’espace.
Guidé par les luminaires de Guy Bareff, et évoluant dans l’espace de la galerie, le spectateur est simultanément happé par la présence implacable des sculptures “xylo-sophiques” de Gibus dont le point de vue peut être mièvre, poétique, drôle, inconfortable, dur ou révoltant. On distingue au loin l’inquiétant Cerbère d’Yves Pagart…
Dans la seconde chambre, l’oeil est attiré par le tapis Nazar d’Atelier Février, l’un des tous premiers tapis réalisé d’après les dessins de Florian Pretet d’après la forme d’un talisman oriental.
Ici, les volutes abstraites de Béatrice Pontacq changent leur mouvement pour laisser apparaitre îles et montagnes tandis que surgissent les dramatiques gardiens de bronze de Gibus.
Enfin, la troisième et dernière salle laisse entrevoir le divin symbolisé par le fascinant miroir Rising Storm de Christophe Gaignon.
Ici, une série de 8 tirages photographiques réalisés par Béatrice Pontacq sonne comme une tentative quotidienne de l’artiste pour capter son état émotionnel, à travers des photographies très personnelles du ciel au travers de sa fenêtre de chambre.
En regard, une paire d’appliques en bronze de William Guillon tente elle de fixer un phénomène lumineux coloré rare, plus rare que ne le sont les aurores boréales, au dessus d’une console tentaculaire de Benjamin Pagart.
À l’issue de ce parcours, qui pourrait être infini, le spectateur pourra esquisser une définition du sacré tout autant qu’une définition de l’art : tous deux n’existent que tant qu’ils sont regardés.
Une exposition proposée par Antoine Vignault parmi une sélection exclusive de mobilier d’artistes contemporains et de pièces de design du XXeme siècle sélectionnés par Emmanuelle Vidal.
Cette exposition permet également de revoir le mobilier de Nicolas Aubagnac, Hoon Moreau et Yves & Benjamin Pagart, les céramiques de Catherine Blanc, ou encore les luminaires de Guy Bareff et William Guillon ou encore les bijoux d’auteur de Gabriela Sismann.
Un décor enrichi de sièges, tables basses et luminaires de collection des années 70 par Emmanuelle Vidal, Antiquaire spécialisée dans le design moderne.
Du 16 Novembre 2024 au 15 Février 2025, 2 PLACE MONTOULIEU, TOULOUSE – FRANCE
Du Mercredi au Samedi de 14.00 à 19.00 h ou sur rendez-vous