Dessins

Corinne Tichadou

VIERGE COURONNÉE, CADRE BLANC
H 31 cm L 26 cm P 3.5 cm
Vendu

Hyunjoo Choi

À LA RECHERCHE DE LA CITÉ PERDUE 25-3
H 40 cm L 40 cm P 1 cm
Vendu

Presse et Evénements

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I’m very proud to showcase my sculptural console

I’m very proud to showcase my sculptural console DENDERAH for the first time @bel_ouvrage_paris from September 8 to 10th, 3 Rue de l’Abbaye, Paris 6e. A curated journey unfolds through its vaulted spaces, where collectible design and exceptional savoir-faire meet in a singular dialogue. The works will be available for direct sale — an opportunity to acquire a rare piece while contributing to the vital actions of @weareherevenice for the Venetian lagoon. Opening on September 8th, from 6.00 pm to 9.00 pm upon invitation. Palais Abbatial – 3, rue de l’Abbaye, Paris 6e #parisdesignweek #collectibledesign #antoinevignault #belouvrage @caroledebona

BACK TO SCHOOL @oneofakind.gallery on August 20th

BACK TO SCHOOL @oneofakind.gallery on August 20th for the last weeks of our Summer show « Good Vibrations » .
Discover our collection of vintage vases by Gaetano Pesce for Fish Design (2006 - 2010) available with their original passports, also online on www.oneofakind.fr . #gaetanopesce #collectibledesign #artcollector

Entre la roche et l’écume, la Corse du Sud dép

Entre la roche et l’écume, la Corse du Sud déploie ses bras de granit rouge et de sable doré.
Les falaises de Bonifacio, taillées comme des livres anciens,
racontent aux vagues des histoires de vent et de sel. Les criques se nichent dans des écrins d’eau turquoise,
où la mer, patiente, polit les galets comme des perles.
Derrière le parfum iodé, la terre exhale l’odeur du maquis,
mélange sauvage de myrte, d’arbousier et de ciste en fleurs. Les montagnes, fières sentinelles, s’élancent vers le ciel bleu comme pour mieux caresser les nuages, offrant aux villages perchés un trône d’horizons infinis. Ici, la lumière n’éclaire pas seulement les paysages
elle sculpte l’âme, et chaque coucher de soleil est un serment entre la mer qui embrasse la côte et la terre qui lui répond en silence.

Les îles Lavezzi, éparpillées au large de Bonif

Les îles Lavezzi, éparpillées au large de Bonifacio, semblent un chapelet de pierres précieuses abandonné sur le velours bleu de la mer. Rochers de granit polis par les siècles, ils s’arrondissent comme des galets titanesques, sculptés par le vent et le sel, aux formes étranges qui évoquent tantôt des bêtes assoupies, tantôt des songes pétrifiés. L’eau y décline toutes les nuances du turquoise au saphir, si limpide qu’on y devine le frisson des herbiers de posidonie et l’éclat furtif d’un poisson argenté. Les criques minuscules, ceintes de sable clair, sont des alcôves secrètes où la mer vient respirer doucement, et où le silence n’est rompu que par le cri d’une sterne ou le clapotis discret sur la roche. Quand le soleil se couche derrière la pointe de la Corse, les Lavezzi se parent d’un or doux, presque irréel. On pourrait croire que ces îles ne sont pas seulement des morceaux de terre, mais les éclats d’un rêve méditerranéen, détachés du continent pour flotter éternellement entre lumière et horizon.

Les menhirs anthropomorphes de Filitosa se dressen

Les menhirs anthropomorphes de Filitosa se dressent dans la lumière brûlante du maquis corse comme des veilleurs pétrifiés. Sculptés il y a plus de trois millénaires, ils portent sur leur pierre grise les traits énigmatiques de visages anciens : sourcils gravés, nez saillants, armes stylisées. La patine du temps les a adoucis, mais rien n’a effacé la gravité silencieuse qui émane d’eux. Ils semblent naître de la terre rouge, enracinés dans le sol comme des oliviers millénaires, et leur surface rugueuse garde la chaleur du soleil. Autour, les chênes-lièges murmurent sous le vent, comme s’ils conversaient avec ces figures immobiles, gardiennes d’un monde oublié. Dans le crépuscule, leur ombre s’allonge, et l’on pourrait croire qu’ils reprennent vie : silhouettes de guerriers figés au seuil du rêve, témoins d’antiques conflits, de rites et de mythes. À Filitosa, l’histoire ne se lit pas ; elle se dresse, muette, dans la pierre.

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