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Personnalisable

EPHEBE DE MOZIA, ITALIE (11/21)

Référence :


1.100,00 TTCImposition sur la marge selon l’article 297-A du CGI

Photographie en noir et blanc d’une divinité Phénicienne sur l’ile de Mozia en Sicile, par Ferrante Ferranti.  L’Aurige de Mozia est une statue de marbre du V ème siècle avant J.-C. Sa posture, cambrée voire sensuelle, et sa tenue rendent cette œuvre atypique et la livrent à des interprétations nombreuses et variées.

L’artiste explore les vestiges du passé à travers les jeux d’ombres et de lumière créés par le soleil sur les ruines. Avec l’âme d’un archéologue, cet architecte de formation mêle son travail photographique à sa passion pour l’antiquité et le baroque.

Longueur : 1 cm

Hauteur : 90 cm

Largeur : 60 cm

Poids : 1 kg

Disponible
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Artiste : Ferrante Ferranti

Technique : Photographie numérique

Support : Tirage pigmentaire sur papier baryté (Canson Fine Art Baryta), contrecollés sur Dibond

Dimensions : 90 x 60 cm

Nombre d’exemplaires : 21 tirages signés et numérotés

Année : 1987

Inspiration : L’Aurige de Mozia est une statue de marbre du V ème siècle avant J.-C., découverte en 1979 à Motyé en Sicile lors des fouilles effectuées à Mozia, entre le sanctuaire de Cappiddazzu et les murs de la ville. Sa posture, cambrée voire sensuelle, le port d’une tunique, attribut plutôt féminin dans la sculpture grecque qui figure les hommes le plus souvent nus, la bordure de la tunique et la ceinture pectorale orientale, et sa taille légèrement plus grande que la moyenne des statues grecques, rendent cette œuvre atypique et la livrent à des interprétations nombreuses et variées.

“À l’âge de 16 ans, j’eus la révélation des Pierres sauvages, récit imaginaire par l’architecte Fernand Pouillon de la construction de l’Abbaye cistercienne du Thoronet, en Provence. Le texte traduit avant tout les élans mystiques d’un maître d’œuvre du Moyen Âge et les épreuves qu’il rencontre pour dompter la matière. Je crus trouver ma vocation : je serai architecte ! L’édition originale était illustrée par quelques images en noir et blanc de Lucien Hervé, qui deviendra par la suite le photographe du Corbusier. Elles se firent l’écho de l’ouvrage de la collection Zodiaque sur l’art roman catalan que possédait mes parents, dans lequel Jean Dieuzaide formait mes regards avec ses noirs profonds et ses blancs phosphorescents. Au cours de mes études à Toulouse, je découvris le patrimoine du Sud-Ouest, fait d’arêtes vives, de pierres granuleuses, de briques chaudes, d’ogives sensuelles. Les parois et les cloîtres relevaient souvent d’un palimpseste dont les premières couches remontaient à l’époque romaine. Ailleurs, en Grèce ou à Jérusalem, je fus sensible aux fractures du temps et aux stigmates de l’Histoire. Et cherchant à en traduire l’harmonie ou les dissonances, j’écrivis avec la lumière, je devins photographe. La liturgie des heures dicte les rencontres de la lumière avec la pierre. Éphémères, elles appellent à la méditation sur les énergies des réalités visibles qui révèlent l’invisible. En marge de ces dialogues fugitifs, il manquait aux pierres sauvages la vie. Je la rencontrai dans les rites associés aux autres Éléments – l’eau, le feu, l’air – dans des sanctuaires habités par l’Esprit. Ablutions et immersions, gestes de purification ou de prière des fidèles hindous ou bouddhistes, hébraïques ou jaïns, chrétiens ou musulmans, incarnent la matière, et nous aident à traverser les miroirs des apparences pour accéder aux Saints-des-Saints.”

Ferrante Ferranti

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France

Né le 13 janvier 1960 en Algérie, d’une mère sarde et d’un père sicilien. Il prend sa première photographie à l’âge de dix-huit ans, une vague à Belle-Île-en-Mer. Passionné par le livre de Fernand Pouillon, Les pierres sauvages, il se lance dans la formation d’architecte à Toulouse, qu’il achève à Paris-UP6 en 1985 avec un diplôme sur Les Théâtres et la scénographie à l’époque baroque. Photographe voyageur, il est engagé depuis trente ans avec Dominique Fernandez dans une exploration commune du baroque et des différentes strates de civilisations, de la Syrie à la Bolivie en passant par la Sicile et Saint-Pétersbourg. Ses photographies dialoguent avec les textes de l’écrivain, qui le définit dans l’album Itinerrances (Actes Sud, 2013) comme « l’inventeur d’un langage qui relie le soleil aux ruines, en quête du sens caché sous les formes ».

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